Après quelques semaines de préparation, de déballage et de mesures, il est grand temps de passer aux choses sérieuses : l'introduction des végétaux qui nous permettront de tester nos deux concurrents : Le BloomLED X160 et le Kessil H380.
Comme vous l'avez sans doute vu, nous avons fini la première partie du test "Boutures et préjugés". Et comme la bouturette le permet, j'ai gardé jusqu'ici les boutures utilisées pour ce test. Et au lieu de finalement m'en séparer, j'ai décidé de les utiliser pour ce nouveau test "Nature Urbaine". Le reste des végétaux du test sera cultivé depuis des semis dont on va voir le détail.
Tous les végétaux sont cultivés dans du terreau de moyenne gamme provenant d'une jardinerie. Le cycle de lumière sera de 13 heures de jour pour 11 heures de nuit, de 8 heures à 21 heures. La température moyenne à l’extérieur de l'espace de culture varie entre 18°C et 21°C. Chaque espace possède un extracteur de gaine utilisé pour renouveler l'air.
Je tiens à préciser comme d'habitude que ce test ne permettra d’établir l'efficacité du matériel que sur un nombre restreint de végétaux et ne présage pas des effets sur d'autres végétaux. Certains matériels peuvent fonctionner très bien sur certains jardins et pas sur d'autres.
Boutures
Les boutures seront au nombre de 2 sous chaque panneau :
La première sera une bouture de citronnier. Cette variété de citrons verts avait donné de bons résultats au bout d'un peu plus d'un mois. Et finalement, c'est l’espèce qui aura donné les racines les plus longues, à tel point qu'elles trempaient au fond de la bouturette.
La seconde sera une bouture de rosier. Ce sont les boutures ayant donné le plus rapidement des résultats dans notre dernier test. En une vingtaine de jours, des racines étaient déjà apparues, et elles se sont développées de manière très dense.
Voici les photos avant et après rempotage :
BloomLED Spectrapanel X160
Kessil H380 Halo II
Graines
Le seconde partie des cobayes sera donc issue de graines. Dans le but d’éviter de toujours cultiver les mêmes végétaux, ce seront des variétés inédites qui seront utilisées : De l'arnica (Arnica Montana) et du Cresson de Para ou Brède mafane (Splianthes oleracea).
Ces graines ont été achetées chez Alsagarden, entreprise alsacienne, qui s'est fait une place de choix sur internet, et ce n'est pas sans raison. J'ai toujours été très satisfait de leurs produits, donc ce sera notre fournisseur pour cette série de test.
Sur le sachet de graines d'Arnica, il est écrit 10 graines, mais il en contient bien trois fois plus. De même pour les graines de Cresson de Para, supposées être au nombre de 25, sont en fait au moins deux fois plus nombreuses. C'est toujours quelque chose qui fait plaisir et qui donne envie de recommander.
Arnica des montagnes
L'arnica montagna est une plante vivace de la famille des Asteraceae. Elle se trouve essentiellement en montagne et se trouve de moins en moins facilement, à cause de l'agriculture intensive. Elle est utilisée en médecine traditionnelle, notamment pour les hématomes, sans preuve scientifique formelle, si on en croit Wikipedia.
Sa culture semble assez exigeante, et sa population sauvage ne suffit quasiment plus à fournir la matière première utilisée par les laboratoires pharmaceutiques. (https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnica_des_montagnes)
Cresson de Para
J'ai découvert ce végétal à travers une dégustation culinaire. C'est une plante de la famille des Asteraceae, donc comme l'arnica. Elle est originaire d’Amérique du Sud et est consommée à Madagascar, en Amérique du sud et à la Réunion. On en trouve aussi dans les épiceries chinoises.
Elle peut se cultiver en Europe, à partir de Mai et donne des fleurs en une soixantaine de jours. A la dégustation, un effet inattendu se produit : une anesthésie légère de la langue.
Capteurs
Pour connaître les diverses variations du système (humidité de la terre, température, engrais et luminosité), nous utiliserons une fois encore le Flower Power de chez Parrot. L'interface sur le smartphone a changé depuis notre dernière utilisation, mais les capacités sont toujours les mêmes.
Ils seront utilisés dans le pot d'arnica, dans les deux environnements.
La suite
Il nous reste donc à attendre la levée des semis, qui devrait arriver dans les prochaines semaines, ainsi que la reprise d'activité des boutures, qui doivent s'habituer à ce nouveau substrat et aux spectres respectifs.
